L’organisation indifférenciée du système éducatif sur l’ensemble du territoire a pu correspondre à une époque où la population scolaire était homogène parce que limitée.
Il faut aujourd’hui faire face à la diversité des publics, des territoires…
L’autonomie ne porte pas sur les programmes, dont la définition resterait nationale, mais sur l’organisation des enseignements au sein des établissements.
Librement décidée par les conseils pédagogiques et d’administration, celle-ci serait ainsi adaptée au mieux aux réalités locales.
L’objectif est l’équité, celle-ci passe par la liberté.
A cette liberté pédagogique des enseignants doit être associée une véritable politique de ressources humaines pour les enseignants qui permettent aux professeurs de valoriser leurs compétences afin qu’ils puissent diversifier leur parcours professionnel.
La désaffection pour le métier d’enseignant tient à la faiblesse de la rémunération, à un système d’affectation rigide et des perspectives d’évolution limitées. Il faut agir simultanément sur ces trois leviers.