La loi sur la fin de vie adopté ce mercredi 27 janvier

Fin de vie, un combat difficile

Pour Eddie Aït, Secrétaire général adjoint du PRG , « le combat continue, car, aux yeux des Radicaux de gauche, cette loi ne résout rien ».

Saluant l’avancée que constitue le caractère désormais contraignant des directives anticipées, les Radicaux de gauche, historiquement en première ligne pour l’instauration d’un droit à mourir dans la dignité, ne peuvent cependant que souligner le manque d’envergure de cette loi.

Nous refusons tout particulièrement l’idée que la sédation profonde et continue soit un progrès car elle ne fait qu’autoriser à laisser mourir de faim et de soif, bien loin du droit à une mort digne que nous réclamons.

Ce droit doit pouvoir s’exercer à la demande du malade, placé sous la responsabilité d’un comité d’éthique médicale, et lorsqu’il est médicalement prouvé que la maladie est irréversible et que la mort est proche.

La reconnaissance du droit de mourir dans la dignité doit être pleine et entière.

Le PRG reste donc pleinement mobilisé et déterminé à faire évoluer la législation en la matière.

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