Au rempart je préfère la force conquérante de la République sociale.

Guillaume Lacroix président du PRG

« Au rempart je préfère la force conquérante de la République sociale.

Le mot est de mode. Il faut faire rempart… et pourtant c’est déjà accepter d’être sur le reculoir.

Le rempart protège des assauts de l’ennemi ou de ceux des éléments. Il enferme ceux qui sont derrière lui, il ferme toute perspective.

En homme libre, j’ai du mal avec les remparts. En démocrate, en homme engagé, ils me sont insupportables quand on les érige à défaut de convictions et d’actions.

La politique est l’art de changer les désordres du monde pour s’en prémunir… pas de se terrer.

Bien sûr que les dangers, les peurs fondées sont là. Bien sûr que la menace extrémiste politique et/ou religieuse plane et frappe avec horreur parfois. Bien sûr que les bouleversements climatiques, les risques sanitaires nous accablent.

Face à ces dysfonctionnements mondialisés, je crois en la force d’agir plutôt que de se cacher. Je crois dans les idées appliquées à la réalité plutôt que dans les postures et la désinvolture démocratique.

République, laïcité, services publics, santé publique, consommation raisonnée sont autant d’exigences auxquelles nous devons nous atteler sans trembler. Des exigences qui doivent contraindre le libre échange à sa juste place: servir la prospérité et la solidarité des Hommes et non les asservir.

A l’inverse, le rempart est bien pratique lorsque l’on veut administrer l’existant et changer sans changement.

Mais alors le rempart doit être solide, insubmersible tant il invite les ennemis à se multiplier à ses pieds.

Et c’est là que le bât blesse.

Car de cette soirée de « victoire » du 24 avril 2017 à la Rotonde alors que Front National est qualifié au 2nd tour de l’élection présidentielle, à la première visite diplomatique offerte à Vladimir Poutine en passant par les dîners amicaux avec les Trump, le rempart est bien fragile.

Car de la mise à mal des services publics, aux reculs de la politique en faveur des territoires en passant par la remise en cause de la solidarité et de l’équité, le rempart s’effrite.

Car de « Make our planet great again » au glyphosate, le rempart s’affaisse.

Alors le rempart n’est-il pas un mirage?

Face à la gravité du moment, Je voudrais que ce ne soit pas le cas…et pourtant.

Alors résolument, je crois que chacun doit désormais retrouver la force de se battre, de le faire ensemble, au nom de valeurs de la République sociale.

Ces valeurs nous unissent. Elles sont notre identité, notre patriotisme, notre culture. Elles sont notre promesse de reconquête de jours heureux!

C’est le sens des combats du Parti Radical de Gauche. »

 

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