Le PRG demande à Emmanuel Macron de se préoccuper de ce qui se passera dans la rue le 10 novembre

Le PRG demande à Emmanuel Macron de se préoccuper de ce qui se passera dans la rue le 10 novembre.

Depuis que l’appel à la marche contre l’islamophobie a été lancé, le PRG-Le centre gauche dénonce avec force cette initiative anti-républicaine.

Le PRG, porteur de la longue tradition de la République laïque et sociale rappelle qu’en République, les discriminations et le racisme qui doivent être combattus férocement, visent des personnes, jamais des convictions.

Il rappelle aussi que la laïcité protège tous les cultes, y compris l’islam, mais permet la critique de tous les dogmes.

Le PRG note la reculade in extremis de quelques élus de gauche qui confirment ainsi trop tardivement la gravité de ce rassemblement. Il constate effaré la dérive de Jean-Luc Mélenchon vers l’indigénisme. Un indigénisme qui sert ici aux musulmans intégristes.

Le PRG demande instamment à la gauche républicaine de ne pas se compromettre dans ce détournement scandaleux du combat contre le racisme qui est son ADN et sa fierté.

Le PRG ne voudrait néanmoins pas que les atermoiements d’une certaine gauche, occulte le fait qu’il s’agit là d’un rassemblement inquiétant.

De signataires islamistes, aux défenseurs de l’islam politique, ce sont de nombreux tenants de la « sécession »dénoncée en son temps par Gérard Collomb qui disent vouloir revendiquer dans nos rues. La dénonciation de lois liberticides dans le texte de l’appel en est la preuve autant que l’alerte.

Cette manifestation pose la question de l’ordre républicain. Elle interroge gravement sur la capacité de l’Etat à combattre et maîtriser les extrémismes religieux et anti-républicains qui veulent prendre là un visage politique sous couvert fallacieux d’un combat contre une discrimination d’Etat qui viserait les musulmans. Le PRG dénonce cette contre vérité autant que cette instrumentalisation.

Dans ce contexte, le PRG demande solennellement au Président de la République de se préoccuper de ce qui se passera dans la rue le 10 novembre.

Il lui demande de veiller à ce que -se servant de manifestants simplement déboussolés ou manipulés comme paravent- des appels à la haine ou à la sécession dont sont coutumiers plusieurs des participants annoncés ne puissent être lancés impunément, comme ce fut le cas le 2 novembre dernier devant CNews. De rappeler clairement aux organisateurs qu’il leur revient de veiller à ce que l’ordre public soit respecté, y compris dans les prises de parole.

Le PRG rappelle que, si le droit de manifester et la liberté d’expression sont effectifs, ils ne permettent pas tout.

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