Les politiques liées à l’économie circulaire peuvent aussi contribuer à la lutte contre le changement climatique, en optimisant l’usage des ressources pour produire mieux. L’économie circulaire ne doit pas seulement se mesurer à l’aune des déchets produits mais aussi induire une protection des ressources matérielles et humaines tout au long de la chaîne de valeur et viser à éliminer tout processus dangereux pour l’environnement ou la population. Des mesures favorisant les activités de recyclage devraient être adoptées – ce qui permettrait de transformer un coût d’importation de matières premières en coût de production de matières recyclées et pourrait donc de cette manière contribuer à la croissance de l’économie nationale, notamment en :
- Fixant des objectifs contraignants de réduction des quantités de déchets ménagers produits.
- Fixant des objectifs chiffrés spécifiques pour la prévention et le réemploi ;
- Obligeant la consignation de certains produits ;
- Adoptant des mesures pour la lutte contre le gaspillage alimentaire ;
- Informant les consommateurs pour leur permettre d’acheter de manière responsable (mesures de traçabilité) ;
- Interdisant la mise en décharge des déchets recyclables ;
- Maitrisant le volume total des matières consommées et des déchets ultimes ;
- Adoptant des mesures visant spécifiquement à soutenir la préparation des produits utilisés en vue de leur réemploi, et en favorisant les circuits courts, par exemple en introduisant :
- des clauses spécifiques à incorporer dans les marchés publics ;
- des prescriptions concernant certains produits à favoriser davantage par rapport à d’autres
- des obligations d’incorporer dans les produits un certain pourcentage de matières recyclées
- des incitants économiques en faveur des produits réutilisables si non recyclables (tels que des réductions de TVA) ;
- Proposant une stratégie sur la question de l’obsolescence programmée, comportant diverses actions d’ordre technique, commercial, normatif, éducatif et informationnel.