NON À LA HAUSSE SUPPLÉMENTAIRE DES TARIFS AUTOROUTIERS

peageLe 19 septembre, Roger-Gérard Schwartzenberg, président du groupe radical RRDP, a posé à l’Assemblée nationale la question écrite suivante à Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports :
« Le financement du 2ème plan de relance automobile autoroutier (1 milliard d’euros d’ici 2019) par les automobilistes et les collectivités locales, annoncé hier dans le JDD, serait inacceptable.
Alors que l’inflation est quasiment nulle, alors que le précédent plan de relance, signé en 2015, a d’ores et déjà prévu d’importantes hausses de tarifs au péage dans les contrats de concession des sociétés autoroutières (par exemple + 1,46 % pour Cofiroute en 2018), le Gouvernement annonce que le plan d’amélioration sera financé par des hausses de tarifs supplémentaires qui s’y surajouteront (0,3 % à 0,4 % par an entre 2018 et 2020) et, pour le solde, par les collectivités territoriales.
« Pactole »
En revanche, les sociétés d’autoroutes ne sont nullement sollicitées financièrement, bien qu’elles réalisent des surprofits et que, comme le soulignait la ministre de l’Écologie il y a quelques mois, elles disposent d’un véritable « pactole », avec notamment l’allongement de deux ans et demi en moyenne de la durée de leur concession, consenti généreusement en 2014 par l’État, propriétaire des infrastructures.
Ni les automobilistes – qui, comme contribuables, subissent une forte pression fiscale – ni les collectivités territoriales – dont l’État diminue fortement les dotations – n’ont vocation à enrichir les sociétés d’autoroute, même si celles-ci sont susceptibles d’exercer de fortes influences sur le Gouvernement. »

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