De Cécile Brunschvicg à Sylvia Pinel, en passant par Evelyne-Jean Baylet et Catherine Lalumière, le radicalisme a toujours été imprégné de figures féminines. Elles ont été de tous les combats pour défendre une République pleinement achevée où les femmes disposent des droits inhérents à leur statut de citoyenne à part entière.
Ce combat continue car de nombreuses inégalités demeurent. En ce 8 mars célébrant la Journée internationale des droits des femmes, les Radicaux de gauche tiennent à réaffirmer leur mobilisation totale dans la lutte contre les violences dont les femmes sont victimes et pour la promotion de l’égalité effective entre les sexes.
Le 5 mars dernier les Radicaux de gauche organisaient une journée de formation sur le thème « Les femmes en politique : comment transformer une contrainte légale en opportunité de renouveau politique ? ». Aujourd’hui le PRG, unique parti politique républicain représenté au Parlement à avoir une femme à sa tête, souhaite rappeler un certain nombre de ses propositions.
➢ Appliquer et renforcer la loi européenne : obtenir en matière d’égalité hommes-femmes et plus généralement de droits des femmes la clause de la nation la plus favorisée dans toute l’Europe.
➢ Accorder des aides et subventions supplémentaires aux associations afin de renforcer les plans de prévention et de mieux accompagner les femmes victimes de violences par la création de davantage de lieux dédiés à leur accueil et à celui de leurs enfants.
➢ Renforcer la lutte contre les auteurs de mariages forcés qu’ils aient lieu en France ou à l’étranger.
➢ Améliorer la formation des personnels – police, gendarmerie, assistantes sociales… – pour que soient mieux détectées et signalées les maltraitances et les violences faites aux femmes mais aussi les cas de discrimination et de harcèlement, trop souvent passés sous silence.
➢ Revaloriser la prise en compte des années passées comme parent au foyer dans le calcul des cotisations retraites afin de lutter contre les pensions trop faibles qui précarisent et touchent particulièrement les femmes.
➢ Assurer une prise en charge spécialisée des agresseurs en créant un parcours de soins et de réinsertion obligatoire pour les auteurs de violences domestiques, notamment récidivistes.
Face aux récentes attaques contre le planning familial, le droit à l’IVG ou le libre accès à la contraception, les radicaux de gauche restent vigilants et n’auront de cesse de défendre les acquis républicains en la matière, de proposer des mesures nouvelles et de promouvoir inlassablement l’égalité des droits entre hommes et femmes partout dans le monde.